تويت
LE DANGER DE S'EXPOSER AUX TROUBLES
par cheikh Abdal razzaq al abad badr
Qu'Allah le préserve
Il est confirmé dans les deux authentiques d'après un hadith d'Abou hourayra – qu'Allah l'agrée – que le prophète a dit :
« Il y aura des épreuves, celui qui est assis pendant celle-ci est meilleur que la personne debout, celui qui est debout est meilleur que la personne qui marche, et celui qui marche est meilleur que celui qui s'empresse, et celui qui se dresse pour elles, elles se dresseront contre lui – c'est à dire causeront sa perte – et celui qui trouve un refuge ou un abri qu'il s'y réfugie »
et sa parole : « et celui qui trouve un refuge ou un abri qu'il s'y réfugie » ceci éclaircit en complément, un hadith authentique rapporté dans le sahih mouslim où le prophète – prières et salut sur lui - a dit :
« Lorsque survient le désordre, que celui qui a des chameaux rejoignent ses chameaux, que celui qui a un troupeau rejoigne son troupeau et que celui qui a une terre, rejoigne sa terre. » un homme dit : « Ô envoyé d'Allah, Que vois-tu de celui qui n'a ni chameaux, ni troupeau, ni terre? » Il dit : « Qu'il se dirige à son épée et frappe son tranchant sur une pierre puis qu'il se sauve autant qu'il le peut, Ô Allah ai-je bien transmis, Ô Allah ai-je bien transmis, Ô Allah ai-je bien transmis? » il répéta cela trois fois.
Et il est confirmé du Prophète- prières et salut sur lui – la mise en garde contre le fait de s'empêtrer dans les troubles, de s'y enliser et le fait de se dresser pour elles, et cela dans de nombreux hadiths dans lesquels il conseille d'être comme « les tapis des maisons » et d'être « un serviteur d'Allah tué et non celui qui tue » et qu'il soit parmi « les meilleurs des fils d'Adam » et cela dans de nombreux hadiths rapportés du Prophète dans lesquels il met en garde sa communauté contre le fait de s'exposer aux troubles, d'y participer (étant une cause d'accentuation) et de s'empêtrer dans ses bassesses parce qu'elles ne sont que perditions et nuisances pour le serviteur dans son bas monde et dans l'au-delà et que son auteur ne sera pas satisfait de ses conséquences mais plutôt qu'il commet une faute envers lui-même et envers autrui.
Et les hadiths rapportés à ce sujet ne s'accordent pas sur le fait d'y participer et de se cramponner à ce qui y indique sauf pour celui à qui Allah a ouvert sa poitrine à la vérité et à la guidée et lui a facilité son chemin vers la guidée du prophète généreux – prières et salut sur lui – Quant à celui dont le cœur s'est imprégné de troubles, il ne donne aucun poids à ces hadiths et par eux ne redresse aucune tête, ne leur accordant aucune valeur. L'imam Ahmad rapporte dans son mousnad d'après une chaîne de transmission authentique jusqu'à Houmaid ibn hilal qui rapporte qu'un homme qui faisait partie des khawarij qui ensuite se repentit et délaissa leur voie. Cet homme dit : « Ils rentrèrent -les khawarij – dans un village et sortit (à leur rencontre) Abdallah ibn khabbab effrayé traînant son vêtement ils lui dirent : « Ne sois pas apeuré - c'est à dire il n'y a rien en cela qui puisse te faire peur ou susciter la peur et l'inquiétude - » Il dit : « Certes vous m'avez fait peur » Ils dirent : « Tu es Abdallah fils de Khabbab le compagnon du prophète ?» Il dit : « Oui » Ils dirent : « As-tu entendu de ton père un hadith qu'il citait du prophète que tu pourrais nous citer? » Il dit : « Oui je l'ai entendu citer un hadith du prophète dans lequel il évoque : « des épreuves, celui qui est assis pendant celle-ci est meilleur que la personne debout, celui qui est debout est meilleur que la personne qui marche, et celui qui marche est meilleur que celui qui s'empresse, il dit : et si cela t'atteint sois un serviteur d'Allah tué et ne sois pas un serviteur d'Allah qui tue » Ils dirent : « As-tu entendu cela de ton père qui le rapporte du prophète? » Il dit : « Oui »
Il dit (le narrateur de l'histoire) : « Ils le firent avancer jusqu'au bord d'une rivière frappèrent son cou et son sang coula » – (ils tuèrent) un fils de compagnon citant un hadith du Prophète – ils ne donnèrent aucune valeur au hadith du prophète bien au contraire, ils ne se contentèrent pas que de cela, ils se rendirent à sa maison et éventrèrent le ventre de la mère de son fils.
Et il en est ainsi lorsque le cœur s'imprègne des troubles et que l'on s'y expose, les versets d'Allah lui sont récités, sa révélation, ce qu'Il a fait descendre, les hadiths du prophète lui sont cités et il ne s'en soucie pas et ne redresse, par le hadith du prophète, aucune tête.
Et cela est parvenu dans plusieurs hadiths qui prouvent que lorsque les troubles surgissent et apparaissent, son affaire reste obscure (équivoque) pour de nombreuses personnes et c'est pour cela qu'il est dit : « la fitna aveugle », « la fitna sourde » parce que pour la majorité des gens son affaire les aveugle et elle ne leur est pas claire, alors ils s'empêtrent dans les bassesses de celle-ci, puis ne sont pas satisfaits de ses conséquences et finalement regrettent du plus fort des regrets.
Et c'est pour cela que les imams parmi les pieux prédécesseurs de cette communauté mettaient en garde les serviteurs contre les troubles et appelaient les gens à regarder attentivement aux conséquences de celle-ci. (Ils disaient) : « Regardez les conséquences de vos actes » « patientez » « Ne faites pas couler votre sang et le sang des musulmans » et autres que cela parmi les conseils transmis et sagesses notoires et les immenses paroles rapportées des pieux prédécesseurs.
Et lorsque le désordre eu lieu à l'époque des tabi'in, un groupe de pieux est venu à Talq ibn habib et lui dirent : « Le désordre est apparu, par quoi pouvons-nous nous en prémunir? » Il dit : « Préservez-vous en par la crainte d'Allah » Ils dirent : « Rappelles-nous (résumes) pour nous ce qu'est la crainte (d'Allah) » Il dit : « La crainte d'Allah c'est l'œuvre pieuse par l'obéissance d'Allah sur la lumière d'Allah espérant sa récompense et le délaissement de la désobéissance d'Allah sur la lumière d'Allah redoutant son châtiment »
Et lorsque le serviteur d'Allah croyant applique la sounna du prophète généreux tenant fermement à la corde d'Allah qui ne se brise pas et à son chemin droit, s'éloignant des passions et de l'innovation, son salut se concrétise par la permission d'Allah. L'imam Malik a dit : « La sounna est comme le bateau de Nouh celui qui y est monté est sauvé, celui qui l'a délaissé s'est noyé »
Et c'est pour cela qu'il est certains pour tout musulman et déterminant pour le droit de tout croyant qu'il s'ordonne à lui même la sounna et qu'il prenne comme juge le livre d'Allah dans ses affaires et plus particulièrement sur les sujets importants et les jugements dangereux qui touchent à la sûreté de la communauté et à ses peurs. Et lorsque les gens et la masse des croyants placent leur confiance dans les grands imams et les savants ancrés (dans la science), les gens de la clairvoyance dans la religion d'Allah et de la sounna de son Prophète ils seront à l'abri, par la permission d'Allah, des faux pas.
Allah – élevé soit-il - dit :
« Quand leur parvint une nouvelle rassurante ou alarmante, ils la diffusent. S'ils la rapportaient au messager et aux détenteurs du commandement parmi eux, ceux d'entre eux qui cherchent à être éclairés, auraient appris (la vérité de la bouche du prophète et des détenteurs du commandement). Et n'eussent été la grâce d'Allah sur vous et Sa miséricorde, vous auriez suivi le diable, à part quelques uns. »
Il est donc obligatoire au serviteur d'Allah lorsque s'agite et surgit le désordre qu'il revienne à Allah par l'adoration, le rappel, et la récitation du Coran car il est authentifié que le Prophète – prières et salut sur lui – a dit :
« L'adoration en période de troubles est comme une émigration vers moi »
et dans un autre hadith :
« Pureté à Allah, que de trésors il fera descendre, et que de troubles il fera descendre, qui réveillera celles qui occupent ces chambres – désignant ses femmes – pour qu'elles prient ? » indiquant par cela la prière.
Et par l'invocation pour sa propre personne, ses proches, les siens et ses frères croyants pour la délivrance des épreuves, par celle-ci avec la permission d'Allah, il y a le salut de la communauté et de la société car l'invocation est une clé pour tout bien et bienfait, tout est entre les mains d'Allah et le succès entier est entre ses mains, donc il est approprié au serviteur d'Allah qu'il multiplie son recours à Allah par l'invocation, la question et la demande de secours des musulmans contre les troubles dans ce qui est apparent et caché car il est authentifié d'un hadith du prophète – prières et salut sur lui – qu'il a dit :
« Cherchez le secours auprès d'Allah contre la fitna apparente ou cachée »
Et cela lorsque se propage l'ignorance parmi les gens et que diminue la connaissance du livre d'Allah et de la sounna de son prophète et que faiblit la connaissance de la guidée des pieux prédécesseurs, des premiers parmi les mouhajirin et les ansars et ceux qui les ont suivi de la meilleur des façons, et lorsque les cœurs sont atteints par la dominance des passions et qu'ils sont éprouvés par la participation aux troubles, tu vois en certaines personnes une solution aux problèmes et un remède aux événements qui ne puisent leurs sources ni du Livre d'Allah ni de la Sounna de l'envoyé d'Allah mais plutôt, si tu regardes attentivement ces solutions et leur sources tu les trouvera puisées de l'occident mécréant et des ennemis de la religion d'Allah lesquelles n'ont aucune base dans le livre d'Allah et la guidée de son envoyé, c'est pour cela qu'il est obligatoire au croyant, avant d'entreprendre (quelque chose), de prendre comme juge le livre et la sounna et qu'il ne se précipite pas.
Abdallah ibn mass'oud a dit : « Il y aura des événements ambigus, alors agissez posément, car certes que tu sois un suiveur dans le bien est meilleur que tu sois un leader dans le mal »
Et il est confirmé dans le sounan d'ibnou majah d'après un hadith d'Anas ibn Malik que le prophète – prières et salut sur lui- a dit :
« Certes il y a parmi les gens des clés pour le bien et des fermetures contre le mal et parmi les gens des clés pour le mal et des fermetures contre le bien, que se réjouisse celui qu'Allah a fait pour lui des clés pour le bien entre ses mains et malheur à celui qu'Allah a fait des clés du mal entre ses mains. »
Et parmi ce à quoi appellent certaines personnes du désordre dans nos pays sûrs comme les manifestations, occupations, rassemblements, multiplications soit d'écrits ou de pétitions, ou de paroles diffusées publiquement, sources d'agitation et autres que cela parmi les comportements tortueux tous importées, personne ne peut parmi les gens adoptant ces comportements argumenter pour ses actes par le Livre et la sounna établie.
Abdallah ibn omar a dit : « La science est une parole du Livre ou une sounna établie ou alors je ne sais pas »
Quant à cette effronterie manifeste envers les règles (de la religion) et l'empressement par l'introduction de solutions qui n'ont pas de sources ni de bases dans la religion d'Allah, ceci est un crime que commet son auteur contre lui même et contre sa communauté car la législation d'Allah est venue avec des règles claires qui régissent les relations entre gouverneur et gouverné, comment remédier aux erreurs, comment s'éloigner des troubles et comment arranger les affaires, donc celui qui chemine dans sa réforme à la lumière du Livre d'Allah et de la sounna de son Prophète, réalise le bien pour lui-même et autrui, quant à celui qui (se trouve) en dehors de cela, il se jette lui-même et autrui dans la perdition.
Qu'Allah réforme toutes nos affaires et nous guide à Lui sur le chemin droit et qu'Allah réforme pour nous nos situations dans leur totalité.
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